Philippines – Visite de la région du Luzon

Visite de la région Luzon (septembre – novembre 2016)

La région Luzon couvre le tiers nord des Philippines, Metro Manila et la province de Palawan qui s’étend à l’ouest des régions de Las Visayas et de Mindanao. A côté du nom des villes, j’ai indiqué entre parenthèse le nom de la province. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous recommande avant de lire l’article sur la présentation des Philippines.

Vigan (Ilocos Sur)

Vigan est situé à 408 km de Manila dans le nord du pays sur la côte ouest. C’est la seule ville datant du XVIème siècle qui a su préserver son héritage issue de la colonisation espagnole. Contrairement à toutes les autres villes qui ont été défigurées par des constructions moches et modernes, Vigan a su préserver ses constructions anciennes et les mettre en valeur. La récompense : la calle Crisologo a été classée au patrimoine de l’UNESCO en 1999. Les constructions espagnoles sont magnifiques, les commerces sont au rez de chaussée et les logements au-dessus. Sitôt la rue visitée, l’on peut se promener en calèche dans les rues de la ville bien verdoyante, visiter la grande cathédrale et le sanctuaire de Nuestra Señora de la Caridad à 2 km. Temps total pour visiter : moins d’une journée !

La question que l’on peut se poser : est-il nécessaire de faire autant de kilomètres juste pour visiter une rue classée par l’UNESCO, sachant qu’il n’y a rien d’autre à voir aux alentours à des kilomètres à la ronde ?

Cervantes (Ilocos Sur)

Ma prochaine destination : Sagada à 204 km dans le centre nord du pays. Mais pour y arriver, en prenant le raccourci, ça prend 2 jours depuis Vigan. En fait, on prend un bus en direction de Rosario et l’on descend à Bitalag. De là, on prend un minivan qui s’arrête à Cervantes. Ensuite l’on prend un autre minivan qui s’arrête dans un village, puis l’on prend un autre minivan qui s’arrête à Bontoc et enfin une jeepney pour arriver à Sagada. Soit 5 véhicules différents qui ne partent que lorsqu’ils sont pleins (sauf le bus). Donc en partant tôt le matin, j’ai pu monter dans le minivan à Bitalag et attendre 3 heures qu’il soit plein. Arrivé à Cervantes, plus de véhicule pour continuer et j’ai du passer la nuit sur place. Pour dépanner, il y a bien un hôtel ; mais j’ai choisi plutôt d’aller demander l’hospitalité à l’église catholique.

J’ai donc été accueilli et hébergé par un prêtre de 34 ans, curé depuis 6 mois, tout étonné et content de voir un étranger débarquer chez lui. Pour aider le curé à administrer la paroisse, il est entouré d’une équipe de 5-6 jeunes de 20 à 35 ans. Non, vous ne rêvez pas, c’est bien vrai, cette église est administrée uniquement par des jeunes. Et comme les jeunes sont dynamiques, les messes aussi ! J’ai donc passé, 2 nuits sur place et découvrir un peu la vie locale et les enjeux du coin en terme d’évangélisation. C’est incroyable !

Petite curiosité : les hauts parleurs de l’église diffusent 3 fois par jour l’angélus. Ca commence par un boucan sonore (comme en tant de guerre), suivi de l’angélus, suivi d’un autre boucan sonore. Et comme le volume est au poussé au maximum, au final on ne comprend presque rien du brouhaha qui sort des hauts parleurs. J’ai expliqué aux jeunes qu’il ne fallait pas mettre le volume au maximum, mais de le baisser un peu afin que l’angélus soit audible. Mais non, rien n’y fait, les habitudes sont là et massacrer l’angélus ne leur pose pas problème. C’est une tradition locale !

Sagada

Sagada (1477 m) (Moutain Province)

Sagada est situé à 58 km de Cervantes en plein milieu des montagnes (la Cordillère). C’est un petit village tout en longueur coincé entre 2 vallées. Le village lui-même n’a aucun intérêt, il sert surtout de point de chute pour visiter les environs. Ici, le tourisme en est avant le stade des balbutiements, le gouvernement local se contente d’instaurer une taxe environnementale pour l’entretien des lieux et normalement pour financer les infrastructures pour visiter les choses à proximité du village. L’entrée des lieux touristiques est gratuite ; mais pour assurer la sécurité des visiteurs, un guide est normalement obligatoire pour se promener sur tous les petits chemins des alentours qui sont très très très dangereux pour les touristes, même s’ils sont empruntés très régulièrement par les locaux… En réalité, l’argent ne va presque pas dans le développement du tourisme, mais plutôt dans la poche de certains. Je ne me suis donc pas laissé berner en payant la taxe environnementale de… 35 pesos (c’est plus une question de principe que de montant).

Les lieux visités

  • Les coffres suspendus : à quelques centaines de mètres en contre bas du village, noyé dans la végétation, se trouvent quelques coffres en bois (ou plutôt des tombes) suspendus à flan de falaise,  contenant des squelettes. Il s’agit de traditions ancestrales pratiquées par les peuples indigènes en quelques endroits d’Asie dont Sagada. La signification exacte de cette tradition n’est pas clairement établie. Pour y accéder, un guide est obligatoire, mais en y allant avant l’ouverture du check point, c’est gratuit !
  • La rivière souterraine : après avoir visité les coffres suspendus, on descend encore plus bas dans la végétation pour finir par arriver à la rivière souterraine. Les souterrains ne se visitent pas (pas de tunnels) mais cela permet de se baigner en toute tranquillité. Pour ceux qui ont peur du chemin glissant, mieux vaut le prendre par le nord depuis la route ;
  • Lumiang Burial Cave et Sumaguing Cave : c’est pour moi la principale raison de venir ici. Les 2 grottes sont reliées par un réseau souterrain de 3 km. Je suis donc entré au début de Lumiang Burial Cave, pour aller voir encore des coffres en bois contenant des squelettes cette fois-ci posé au sol. Puis ayant rencontré un guide et une touriste, je me suis joins à eux pour une séance de spéléologie. Il s’agit de parcourir ~800 m de galeries successives pour arriver à Sumaguing Cave 3-4 heures plus tard ! Tout est à l’état naturel, il n’y aucune infrastructure, ni équipement pour la sécurité des visiteurs, seul le guide est ton assurance-vie, car sans lui c’est l’accident inévitable. Pour les casse-cous, c’est le parcours du combattant, car il faut se contorsionner dans tous les sens pour pouvoir passer dans les minuscules trous entre les rochers, grimper ou descendre des rochers glissants (du bout des doigts et des pieds) et traverser des cours d’eau. Bref, le guide connaît le chemin au millimètre près et sait exactement où il va avec sa lampe au pétrole ; sans lui point de salut. Sinon, il y a le mini parcours embouteillé qui consiste à faire l’aller-retour à Sumaguin Cave. Personnellement, c’est la première fois que j’ai fais cela, et j’en étais bien content. Cela dit, les Philippines regorgent de grottes à l’état naturel qui sont beaucoup plus jolies que celles que j’ai visité.

Alors Sagada à visiter ? Oui, si l’on a du temps à perdre ou bien pour découvrir les grottes et aller voir des coffres suspendus ; sinon on peut passer son chemin car franchement les paysages ne sont pas les plus jolis. En fait, si l’on veut profiter des alentours, il faut faire des dizaines de kilomètres et donc prendre les services d’une agence (=dépenser de l’argent) à moins d’avoir son propre véhicule.

Banaue (1200 m) (Ifugao)

Banaue est à 64 km de Sagada et à 493 km au nord de Manila, en plein milieu des montagnes, c’est le lieu le plus touristique du nord du pays, car c’est dans cette région que l’on peut admirer les rizières en terrasses. En fait Banaue sert uniquement de point de chute pour visiter les alentours, car le village en lui-même est sale et laid. Pour se loger, il y a tout ce qu’il faut et les sollicitations des guides locaux pour vous emmener faire un circuit ne manquent pas.

Lorsque je suis arrivé, j’ai été abordé par un guide qui m’a proposé un logement chez son ami. Après une longue discussion, je l’ai suivi et j’ai logé dans une famille. Il ne s’agit pas d’un hôtel, mais d’une maison familiale avec 3 chambres pour les invités (libérées lorsque les enfants ont quitté la maison), à l’écart du centre. Et comme le couple est adorable, ils m’ont offert plusieurs diners et j’ai pu leur poser des questions sur la vie locale. Bref, c’est une adresse (Trianon Homestay) que je recommande chaudement.

Contrairement à Sagada, où la vue est limitée, de Banaue l’on voit plus de paysages et surtout les rizières en terrasses de… Banaue ; mais, ce ne sont pas les plus jolies très loin de là. En fait pour aller voir celle qui est classée par l’UNESCO, il faut aller à Batad à 16 km. Pour y aller, soit prendre l’unique jeepney du jour, soit y aller par soi-même ou soit prendre les services d’un guide. Le circuit proposé pour ceux qui aiment marcher : Banaue, Pula, Cambulo, Batad et retour à Banaue, sur 2 ou 3 jours ou à la carte ! Je suis resté au total 5 jours, à cause du mauvais temps.

Batad

Batad et les environs (~1200 m) (Ifugao)

Pour pourvoir aller à Batad, j’ai attendu plusieurs jours afin de pas marcher sous la pluie. Le trajet que j’ai fait en solo : Banaue, Cambulo, Pula, Cambulo, Batad, Banaue sur 3 jours. Il faut savoir, que les villages du circuit, sont isolés et encaissés entre 2 vallées. L’accès ne se fait que par des petits chemins boueux, l’électricité fonctionne par intermittence et les réseaux mobiles sont inexistants. Autrement dit, en cas d’accident, les secours ne pourront pas arriver avant un très long moment.

J’ai fait du stop depuis Banaue et une moto m’a déposé à un carrefour sur la route de Batad. De ce carrefour, j’ai marché sur une route perpendiculaire pour arriver en face de Cambulo. Ensuite, j’ai emprunté les chemins pour aller en direction de Pula ; le temps nuageux ayant laissé sa place à la pluie et à la nuit. Au milieu du mon trajet, j’ai croisé des habitations et une jeune fille m’a proposé de me guider jusqu’à Pula. Malgré la grosse pluie et la nuit tombante, elle m’a dit que c’était possible et m’a accompagné à destination après 1h30 de marche rapide sur un chemin glissant et en montée ; puis elle s’en est retournée chez elle dans le noir ! A Pula, j’ai dormi chez une vieille dame qui a ouvert sa maison pour accueillir les visiteurs, j’ai diné rapidement puis dormi, après une journée crevante.

Le lendemain matin, je repars tôt, pour revenir à Cambulo par le même chemin qu’à l’aller. C’est à ce moment là que j’ai découvert la splendeur des paysages du coin et la joie de marcher sur des murets entre les rizières. C’est aussi là que j’ai pris conscience de la dangerosité des chemins que les locaux empruntent chaque jour, car à tout moment l’on peut glisser et se casser la figure. Entre Pula et Cambulo, le chemin est étroit et souvent caché par la végétation et malgré l’aide du GPS, ça a été laborieux d’avancer. Cela dit, je ne pouvais pas être perdu, car il y a régulièrement du monde sur le chemin.

Entre Cambulo et Batad, le chemin est nettement plus facile et j’ai pu avancer rapidement pour arriver juste à temps à Batad pour… profiter du seul rayon de soleil de la journée et prendre des photos. Une heure après, le ciel s’est couvert et il s’est remis à pleuvoir. Ouf !

Les rizières en terrasses de Batad, sont classées au patrimoine de l’UNESCO depuis 1995, elles sont âgées de plus de 2000 ans et sont magnifiques ; ce sont les plus belles que j’ai pu voir. Lorsqu’on arrive à Batad de Cambulo ou par la route, c’est forcément par les hauteurs et si l’on veut aller en bas, on a droit à une descente vertigineuse. Je suis donc arrivé du côté de Cambulo, j’ai descendu le chemin en ligne droite (partiellement sur les fesses !), puis je suis remonté par le côté opposé pour finir dans les hauts de Batad.

Batad est découpé en 3 morceaux : upper, middle et lower. Un morceau en haut des terrasses, un morceau en bas au milieu des terrasses et un autre morceau au pied des terrasses. Le tourisme se développe lentement, et les nombreux logements pour accueillir les visiteurs sont bien intégrés dans le paysage. Les jeunes originaires du coin délaissent la culture du riz pour se lancer dans le tourisme : ça doit rapporter plus d’argent et c’est surtout moins fatiguant. Le problème est que si les générations suivantes ne s’investissent plus dans la culture du riz, ce sera la mort assurée du site. Et à mon avis, les Philippins en seraient bien capables : sacrifier leurs traditions et leur patrimoine pour de l’argent facile.

Pour repartir (ou arriver) à Batad, rien de plus facile : monter plus haut que upper Batad pendant 15 minutes et l’on arrive au bout de la route pavée qui permet de regagner la civilisation.

Alors Batad, à visiter ? Oui, ça vaut tous les kilomètres et les heures de transport pour venir ici, même si on n’a pas le projet de visiter autre chose, à condition de rester quelques jours sur place. C’est à faire maintenant, avant que ce patrimoine exceptionnel soit saccagé par le tourisme. Et la randonnée à pied ? Aussi, à condition de ne pas avoir le vertige, car parfois il faut mettre un pied devant l’autre pour avancer et qu’au moindre faux pas, c’est la chute assurée !

Naga

Naga (Camarine Sur)

Naga est à 378 km au sud-est de Manila, à 10 h de bus. Initialement, je n’avais pas prévu de m’arrêter ici, mais ne voulant pas arriver trop tard à ma destination pour chercher un logement, j’ai opté pour cette solution… et j’ai eu raison. N’étant pas pressé, j’ai donc pris un peu de temps pour découvrir cette ville.

Rencontre avec un pasteur de l’Iglesia ni Cristo

A chaque fois que je passais devant une Iglesia ni Cristo, les églises étaient toujours fermées ; mais là, j’en ai trouvé une ouverte. Piqué par la curiosité de voir à quoi ça ressemblait à l’intérieur, c’est donc tout naturellement que j’y suis allé. Mais là, un gardien m’arrête et en m’expliquant avec lui, me dit d’aller voir le pasteur (ça doit être la première fois qu’un étranger visite cette église). Je fus donc accueilli par le Pasteur Dexter, un jeune avec sa femme et ses enfants. J’en ai donc profité pour lui demander ce qu’est l’Iglesia ni Cristo. Au lieu de me répondre, il me montre une vidéo d’un débat télévisé houleux entre son fondateur Félix Y. Manalo et un prêtre catholique pour débattre sur des points divergeant hautement théologiques. J’ai refusé de regarder ce débat stérile, car la vidéo montrait d’office que le fondateur avait raison et que l’Iglesia ni Cristo était la vraie église du Christ. Ensuite, ma conversation a forcément dérivé sur les différences entre l’Eglise catholique et l’Iglesia ni Cristo, et la rencontre en est resté là. En fait le pasteur, n’a pas pu s’empêcher de massacrer l’Eglise catholique (qu’il a quittée) et de prouver par A + B qu’il avait raison. Ensuite, j’ai pu visiter l’église qui ressemble à l’intérieur comme toutes les églises protestantes.

Le soir, il m’a invité à l’office et malgré ma rencontre, j’ai dit oui. Lorsque l’on arrive, il y a tout un comité d’accueil très chaleureux. On laisse son sac à l’entrée par mesure de sécurité, puis on rentre en file indienne dans l’église selon un rituel bien précis. Les femmes sont d’un côté et les hommes de l’autre, tous très bien habillés. L’office est constitué de plusieurs chants animés par une grande chorale, et des discours en tagalog. Si je ne comprends pas le tagalog, j’ai tout de même compris le discours du pasteur (le tagalog utilise beaucoup de mots anglais) qui n’a pas pu s’empêcher de répéter mot pour mot tout le détail de ma conversation de ce matin-là avec lui et d’en profiter pour massacrer l’Eglise catholique… 45 minutes plus tard, fin de l’office et on sort en file indienne.

Pourquoi la vidéo ? Si le pasteur tenait tellement à me la montrer, c’est parce que c’est la seule « preuve » officielle qui prouve que l’enseignement de l’Iglesia ni Cristo est vraie et que les catholiques sont des hérétiques. En tout cas, c’est comme cela que je le perçois.

Les lieux visités

Si la ville de Naga n’a vraiment rien d’extraordinaire, il y a tout de même ces lieux à visiter :

  • Catholic Cathedral : c’est une belle cathédrale qui s’offre au visiteur, qui a la particularité d’être construite en pierre volcanique ;
  • Lady of Peñafrancia Catholic Shrine : sanctuaire dédiée à Notre-Dame de Peñafrancia. Il s’agit d’un lieu de pèlerinage marial important pour le pays ;
  • Peñafrancia Minor Basilica : c’est une église construite en 1981, déclarée basilique mineure par le Vatican en 1985. Suite à des problèmes de conception et d’invasion d’insectes, l’église fut rénovée de 1991 à 1994. Ce lieu, non loin du sanctuaire, permet d’accueillir en grand nombre les visiteurs ;
  • Iglesia ni Cristo : grande église bleue, récemment construite et ouverte tous les jours en journée ;
  • Isarog Volcano (1966 m) : c’est le deuxième volcan le plus important coin, il est situé à 20 km à l’est de Naga. C’est un volcan inactif que l’on peut grimper sur 2 jours avec un guide. Outre le mauvais temps, le ticket d’entrée dans le parc est assez dissuasif (500 pesos). Ce Volcan est plus facilement accessible que le Mayon Volcano.

Legazpi (Albay)

Legazpi est située à 94 km au sud de Naga, en bus cela prend 3 heures sur une route plate et en bon état. C’est la plus grosse ville au sud de la région du Luzon, qui permet de se poser pour aller contempler le majestueux volcan Mayon. En soit la ville, située en bord de mer n’a rien d’extraordinaire, mais permet d’avoir une vue directe sur le volcan. Sinon, pour profiter de la nature et des nombreux mini volcans parsemés un peu partout, un véhicule est obligatoire. Mais comme le mauvais temps était au rendez-vous au moment de mon passage, je n’ai rien visité du coin, mais juste contemplé le volcan Mayon de loin.

Les lieux visités

  • Catholic Cathedral San Gregorio ;
  • Our Lady of Gadalupe Chapel : chapelle perchée sur un sommet qui permet d’avoir une vue imprenable sur le Volcan Mayon, la ville et le bord de mer ;
  • Our Lady of the Gate : ancienne église catholique défraîchie, perchée sur une colline à Dagara, qui offre une belle vue sur le volcan Mayon.

Mayon Volcano

Le Mayon Volcano (2462 m) (Albay)

Le volcan Mayon le plus important des Philippines, il est situé en plein milieu d’une plaine et il culmine à 2462 m. Je ne sais pas si vous pouvez vous en rendre compte, mais voir plus de 2460 m juste en face de vos yeux, du niveau de la mer jusqu’au sommet est incroyable. Si l’on peut le contempler pendant des heures sans se lasser, c’est parce qu’il est extrêmement beau grâce son cône est parfaitement symétrique (le seul avec le volcan Fuji au Japon). C’est un volcan dangereux, il est très actif et crache régulièrement de la lave, brûlant tout ce qu’il y a autour de lui.

Pour les aventureux, outre le fait qu’il soit possible d’en faire le tour par les routes, il est aussi possible de l’escalader en partie par beau temps pour une ascension en ligne droite (de février à mai) ; ou bien de louer un quad pour en monter un bout. Pour le prendre en photo, j’ai du attendre 5 jours que les nuages qui s’accrochent trop souvent à lui veuillent bien se déplacer. Ne pas visiter ce lieu, serait assurément une grande erreur.

Voir les photos d’Ilocos Sur, de Mountain Province, d’Ifugao, de Camarines Sur et d’Albay.

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