Inde – Visite du Sikkim
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Visite du Sikkim (Jeudi 8 octobre – mardi 20 octobre 2015)
Le Sikkim est un petit état situé dans la chaine de l’Himalaya, qui fait frontière à l’ouest avec le Népal, au nord avec le Tibet et à l’est avec le Tibet et le Bhoutan. Au sud, c’est l’état du West Bengal. Cet état est majoritairement bouddhiste (tibétain), avec quelques temples hindous et quelques églises catholiques et protestantes. La langue principale est le népali.
Si la visite du Sikkim est, sud et ouest se fait assez librement, le Sikkim nord (et l’est du Sikkim est) ne se visite qu’avec les services d’une agence de voyages. Et pour les amoureux des treks, un guide est obligatoire. Bref, l’étranger de passage ne fait pas ce qu’il veut pour des raisons de sécurité (le Sikkim est une région fragile avec des glissements de terrains réguliers) et surtout par la volonté du gouvernement de créer des emplois en imposant de pendre les services des agences de voyages, qui se font un plaisir de vous proposer des prix élevés compte tenu du niveau de vie local (n’hésitez pas à lire l’article où je donne des conseils).
Comparé au Ladakh, le Sikkim offre d’avantage de monuments à visiter (essentiellement des temples bouddhistes tibétains) et surtout les distances entre les villes sont réduites (moins de 400km de l’extrême nord à l’extrême sud) ; par contre les routes sont relativement en mauvais états, les temps de déplacements sont donc longs avec une vitesse moyenne de 25 km/h ! Tous les transports locaux se font en jeeps ou en voitures.
Les villages sont petits, il y a peu de choses à visiter sur place car tout est dispatché dans la nature. Cela dit, c’est très agréable lorsqu’il n’y a pas trop de touristes, de prendre son temps pour discuter avec les locaux et de profiter de la belle nature.
Compte tenu des restrictions (permis, agence de voyages, guide pour les treks…) et ne voulant pas dépenser des fortunes en services, ni faire des kilomètres pour visiter un temple tibétain (qui se ressemblent tous de l’intérieur), je me suis donc limité à visiter les principaux villages mentionnés dans les guides touristiques des régions est, sud et ouest Sikkim. Le Sikkim, c’est comme au Ladakh : il faut beaucoup se déplacer pour bien profiter de la richesse de cet état. Oui mais, dépenser beaucoup d’argent pour une prestation de services ne fait pas partie de ma philosophie du voyage ; surtout lorsqu’il un y a un prix spécial étranger. Et bien, me concernant, je rends grâce à la Providence qui a disposé les choses autrement en me permettant de visiter le Sikkim d’une autre manière.
Namchi (~1480m)
Namchi est la capitale du Sikkim sud, c’est par ce village que j’ai souhaité visiter le Sikkim. Le village est de taille modeste, avec un centre rénové réservé aux piétons (Central Park). Le village en lui-même n’a aucun intérêt, les 2 choses que je souhaitais visiter se trouvent dans les environs sur des points culminants.
Lorsque j’étais à Kathmandu une semaine avant, j’avais partagé avec Fr Ignacius (le curé de l’église) ce que je souhaitais visiter en Inde. Je lui avais donc dit : l’état du Sikkim (Namchi, Ravangla, Pelling et Gangtok), de l’Assam, du Meghalaya et de finir à Kolkata. En entendant Namchi, il m’avait dit que Fr Marcel, son frère ainé, curé de l’église catholique pouvait m’héberger. J’ai donc contacté Fr Marcel et j’ai ainsi pu être accueilli et hébergé le temps de mon séjour. Deo gracias, j’ai pu découvrir la petite communauté catholique, profiter des messes et discuter avec les fidèles heureux de voir un étranger venir chez eux.
Au cours de mon séjour, il y a eu la célébration d’un mariage dans l’église, ce fut donc l’occasion pour moi d’y participer et de découvrir à quoi cela pouvait ressembler. Je m’attendais à quelques coutumes locales dans les costumes, les chants, la participation de l’assemblée… Et bien non, c’est comme une messe de mariage en France, le rituel est le même (heureusement) et je n’ai pas noté de coutumes locales particulières. Par contre, pour ce qui est de la réception, rien à voir avec ce que l’on connaît en France, c’est à l’indienne.
La dernière fois que j’avais participé à une réception de mariage (hindou), c’était à Bengaluru il y a plus d’un an. En France, j’ai toujours connus 2 réceptions : la première où tous les participants à la messe sont invités pour prendre un verre et grignoter des apéritifs. La deuxième, se fait sur invitation privée et nominative, avec une place réservée à une table pour le repas (servis par des professionnels). En Inde, tous les participants sont invités à la réception, vous arrivez et vous repartez quand vous voulez. La salle de réception s’est faite dans le jardin d’un hôtel de luxe, sous un chapiteau en bambou et en tissu (un classique). La première pièce permet de prendre l’apéritif assis à une table, servit par des professionnels. La deuxième pièce, permet de prendre le repas. Il s’agit d’un buffet et l’on choisit ce que l’on veut parmi ce qui est proposé, et une fois son assiette remplie, on va s’asseoir où l’on veut et avec qui on veut à une table. Une fois fini, on libère la place pour les suivants. Les nouveaux mariés sont eux restés dehors pour accueillir tous ceux qui venaient au fil du temps.
Les lieux visités
- Samdruptse (~2400m) : perché sur un point culminant et situé à 5,5 km du village, une grande statue de Bouddha assis vous regarde de loin avec un air sérieux. Qui dit statut de Bouddha, dit temple à proximité. Mais là pas de temple, juste une salle de prières moche sous Bouddha. L’entrée est payante, mais en m’expliquant avec le gardien (ne pas payer pour visiter des lieux de cultes), il m’a laissé entrer gratuitement. Je n’ai pas trouvé le lieu extraordinaire, d’autant que la vue sur les alentours est très limitée (on à une meilleure vue plus bas sur la route). Le cadeau : Fr Marcel allant visiter un village à proximité, m’a déposé en voiture tout près de Samdruptse, m’épargnant des kilomètres sur la route. J’ai fait le retour à pied car il n’était pas question de prendre le taxi ;
- Ngadak Monastery (ou Nandak Gumpa) : joli petit monastère tibétain au nord de Namchi, sur la route qui mène à Ravangla et à Samdruptse ;
- Siddhesvara Dham (~1710m) : plus connu sous le nom de Char Dham, c’est un complexe hindou situé sur un point culminant en face de Samdruptse, à 4,5 km du village à Solophok. Visiter ce complexe (en plein travaux de rénovation) permet de découvrir des temples miniatures qui sont la réplique des 4 temples du pèlerinage le plus sacré pour un hindou (Badrinath au nord, Puri à l’est, Rameswaran au sud et Dwarka à l’ouest). Cela m’a donc rappelé ma visite de ces lieux et surtout de découvrir le temple de Puri qui est interdit aux non hindous. Pour garder ce lieu, trône en hauteur une grande statue de Shiva. Là aussi, l’entrée est payante, mais après explication, je suis entré gratuitement. Le cadeau : la réception du mariage se trouvait à 1 km avant le complexe, aussi j’ai été déposé en voiture à la réception puis j’ai fini le reste du trajet à pied. Là aussi, j’ai fais le retour à pied. Je recommande vivement la visite de ce lieu.
Le lieu non visité : Shirdi Sai Mandir à 5 km au sud de Namchi à Assangthang. J’ai découvert ce temple en regardant des images sur la vitrine d’une agence de voyages. A la vue de l’image, ça m’aurait bien tenté d’aller le voir, mais j’étais déjà décidé à partir.
Ravangla (~2400m)
Situé à 25 km au nord de Namchi, ce village est plus petit que Namchi et ne donne pas trop envie de s’y attarder. Et pourtant, c’est là que j’ai fais ma plus belle rencontre du Sikkim. En parlant de ma visite du Sikkim à l’église de Namchi, un jeune garçon qui habite sur place pour ses études est allé demander à ses parents s’ils pouvaient m’héberger chez eux à Ravangla le temps de ma visite. Au lieu d’aller à l’hôtel, j’ai donc été hébergé chez Rajesh et Margaret qui ont aussi une fille.
Les parents (41 et 38 ans) se sont mariés jeunes puisque les enfants ont maintenant 19 et 17 ans. Lui est électricien privé et elle femme au foyer ; les enfants étudient en dehors de Ravangla, j’ai donc pu dormir dans une des chambres. J’ai ainsi pu (re)découvrir la vie de famille à l’indienne et me rappeler celle de mon passage dans un petit village chrétien du Karnataka il y a plus d’un an.
Pour vous donner une idée : la famille habite au 1er étage d’une maison en bois dont ils sont les locataires. En Inde, le chauffage n’existe pas, quand il fait froid, on se couvre et on empile les couvertures pour dormir. L’eau de ville (non potable) arrive par un tuyau et l’on remplit des seaux pour l’utiliser car il n’y a pas de plomberie dans la maison. Pour se laver ? Dans les toilettes, car la salle de bain n’existe pas et l’on fait chauffer l’eau au feu de bois pour avoir de l’eau chaude (qui permet au passage de brûler les déchets). Et pour le confort : il y a l’électricité, la cuisinière est au gaz et 3 télévisions dans la maison (mais pas d’ordinateur ni de réfrigérateur, ni de machine à laver). Les repas (pur style indien) de Margaret sont simples et très bons : du riz avec des légumes, parfois du poulet et des œufs en plus et des chapatis. Même menu tous les jours sans fruits !
Si la plupart des Indiens vivent comme cela, ceux qui gagnent bien leur vie n’hésitent pas à s’offrir le confort et à se rapprocher d’une vie à « l’occidentale » et à tomber dans la société de consommation (gâcher de la nourriture, gâcher de l’argent pour des choses que l’on se sert une fois, acheter des objets de luxe…). Dans les pays occidentaux l’on ne se rend pas compte de cela, mais dans les pays en voie de développement, lorsque la richesse côtoie la pauvreté, cela accentue de façon flagrante les inégalités. N’oubliez pas qu’il n’existe pas de sécurité sociale, ni de système de retraite, ni de salaire minimum… et que partager ne fait pas partie de la culture hindoue.
Les lieux visités
- Tathagata Tsal : plus communément appelé Buddha park, c’est un jardin où trône une grande statue de Bouddha ;
- Nyingmapa Monastery : joli temple tibétain situé sur le chemin avant d’arriver au parc ;
- Maenam hills (~3200m) : c’est un trek (libre) de 9 km aller dans une forêt de rhododendrons, qui permet d’arriver en haut d’une montagne pour vous offrir une magnifique vue sur les environs. Ne voulant pas faire un trek de plusieurs jours avec un guide, je me suis donc lancé sur ce mini trek. Le hic, une fois passé l’entrée il faut trouver le chemin non balisé. J’ai suivi le seul chemin existant (avec un gros tuyau au milieu) pendant 20 minutes avant de rencontrer quelqu’un qui m’a dit que je faisais fausse route. En revenant 100 mètres en arrière, il m’a indiqué sur la droite un minuscule sentier recouvert par la végétation. Une fois rattrapé le bon chemin, il suffit de suivre les déchets laissés par les prédécesseurs… J’ai marché 2 heures puis je suis revenu à cause de la pluie, le chemin devenant trop glissant. C’est un trek fréquenté, à faire au printemps au moment de la floraison. Par contre, le chemin n’est pas entretenu et à certains endroits c’est carrément la jungle (machette recommandée !). En redescendant, j’ai croisé 5 indiens qui entamaient tout juste le trek et qui comptaient dormir la nuit au sommet (il a plu cette nuit là). Ils sont juste parti avec de la nourriture, en vêtement de ville (dont un avec ses belles chaussures en cuir) et sans protection pour la pluie !
Le lieu non visité : New Ralong Monastery, monastère tibétain situé à 6 km du village.
Pelling (~2000m)
Pelling est situé dans le Sikkim ouest à 41 km de Ravangla. La particularité de ce village est d’être divisé en 3 parties étalées sur 1 km : Upper Pelling, Middle Pelling et Lower Pelling. Si le village est absolument inintéressant (que des hôtels alignés le long d’une route), il offre toutefois un super point de vue sur les alentours. En fait, l’on vient ici pour visiter les 2 monastères tibétains situés à proximité :
- Pemayangtse Monastery : à 2 km, c’est le 2ème monastère le plus important du Sikkim. Il se trouvait à ce moment là que le monastère fêtait le 360ème anniversaire de Gyalwa Lhatsun Chenpo et accueillait le 3ème Lewdun Bumther Monlam Chenmo ! Ambiance festive donc sur plusieurs jours, ce qui m’a permit de participer à un temps de prières avec les moines qui devaient répéter 100 000 fois la même chose en tibétain (je n’ai pas compris ce que c’était). Autre avantage de cette fête : la visite du temple gratuite alors qu’en tant normal il faut payer un droit de visite ;
- Sanga Choling Monastery : à 4 km à l’ouest perché sur un point culminant, c’est le meilleur point de vue que j’ai eu de ma visite au Sikkim avec une vue plongeante sur les environs, si le ciel est dégagé.
Lieux non visités dans les environs
Je n’ai pas visité ces lieux, car je n’ai pas été inspiré de faire des kilomètres supplémentaires :
- Sangay Falls : à 10 km, une chute d’eau ;
- Singshore Bridge : à 21 km, c’est un grand pont métallique suspendu ;
- Yuksom : à 32 km, c’est le point de départ pour faire des treks avec un guide obligatoire sauf pour visiter le Khecheopalri Lake et les Kanchenjunga Falls (trek d’une journée aller-retour) ;
- Tashiding : à 40 km, un monastère tibétain.
Legship (520m)
Situé entre Pelling et Ravangla, ce petit village au fond d’une vallée est surtout un carrefour routier important puisqu’il se situe à la croisée des chemins entre Tashiding-Yuksom, Ravangla, Jorethang et Geyzing-Pelling. En regardant le village de haut, j’ai aperçu de loin un temple au bord d’une rivière. Je suis donc allé voir ce temple en attendant ma correspondance.
L’accès au Kirateshwar Mahadev Temple se fait par une passerelle qui enjambe la rivière bleu-turquoise de la vallée. L’on arrive ensuite dans un magnifique jardin pour déboucher sur un petit temple de couleur jaune. En soit le temple n’est pas très joli et l’intérieur est plutôt moche. Par contre, j’ai rencontré un jeune prêtre hindou super sympa avec qui j’ai parlé religion ; ce qui est plutôt rare. C’est ainsi que j’ai appris d’où venait le mot « christianity » (christianisme) : il vient de « Krishna ity», le nom d’un dieu hindou !
Gangtok (~1650m)
Situé dans le Sikkim est à 66 km de Ravangla, Gangtok est la capitale du Sikkim. La ville n’est pas très large mais plutôt tout en longueur sur plusieurs « niveaux ». Le long de la route principale se trouve la M.G. Marg Rd, la rue semi piétonnière où sont concentrés tous les commerces y compris les boutiques de grandes marques internationales. Le Sikkim est aussi l’endroit où l’on mange des momos, des rouleaux (les rolls) et les chowmeins les moins chers de l’Inde : de 20 à 60 roupies le plat. Par contre le prix des logements est plutôt élevé à cause du début de la haute saison.
En arrivant sur Gangtok, j’ai contacté le curé de l’église catholique pour lui demander s’il était possible de m’héberger. Il m’a hébergé la première nuit, ensuite j’ai du dormir à l’hôtel car les 2 chambres d’hôtes étaient déjà réservées pour une retraite (c’était les vacances scolaires à ce moment là). Toutefois, j’ai pris plusieurs repas avec les 2 prêtres et découvrir là aussi la vie paroissiale. J’ai aussi rendu aux sœurs Missionnaires de la Charité, qui font la garderie de jour pour les enfants des familles défavorisées qui ne peuvent pas garder leur enfant à cause de leur travail.
Les lieux visités
- Flower Exhibition Center : il s’agit d’une petite serre où l’on peut admirer différentes espèces de fleurs ;
- Enchey Monastery : monastère tibétain au centre de Gangtok perché sur une colline ;
- Ganesh Tok : point de vue au dessus d’Enchey Monastery qui permet d’admirer Gangtok de haut ;
- Namgyal Institute of Tibetology : cet institut a été inauguré par l’actuel Dalaï Lama en 1958 est un centre de recherches sur le bouddhisme, reconnu dans le monde entier. Sa bibliothèque abrite d’anciens et rares documents. La visite du musée qui permet de découvrir d’anciens objets et de belles peintures anciennes sur toile. Vu de l’extérieur, le bâtiment ressemble à temple. C’est la première fois en Inde que je visite un musée dédié au bouddhisme ;
- Do Drul Chorten : un des plus importants stupas (monument sacré bouddhiste) du Sikkim situé à côté de Namgyal Institute of Tibetology ;
- Government Institute of Cottage Industries : communément appelé « Handicraft Center », c’est un centre où l’on fabrique des objets artisanaux à la main et qui sont vendu sur place ;
- Himalayan Zoological Park : c’est un grand parc de 2,5 km de long ouvert récemment, où résident une vingtaine d’animaux. Certains animaux ont de grandes parcelles pour maison, mais avec la végétation en abondance, c’est très difficile de les apercevoir. C’est la première fois que je vois d’aussi grandes parcelles pour des animaux, ce qui est bien ; par contre, ils sont seuls et rien qu’à voir leur tête, ils sont plutôt tristes.
Les lieux non visités dans les environs
- Hanuman Tok : autre point de vue sur les environs de Gangtok ;
- Gonjang Monastery : à 5 km, un monastère tibétain ;
- Banjhakri Falls : à 8 km, une chute d’eau ;
- Ranka Monastery : à 18 km, un autre monastère tibétain ;
- Phensong Monastery : à 20 km, un autre monastère tibétain ;
- Rumtek Monastery : à 26 km, c’est le plus important monastère tibétain du Sikkim ;
- 7 Sisters Falls : à 32 km : une autre chute d’eau ;
- Tsomgo Lake : à 35 km ; pour visiter ce lac, il faut obligatoirement passer par une agence de voyage ;
- Phodong Monastery : à 38 km, encore un autre temple tibétain.
Le nord Sikkim
Mangan est la capitale du nord Sikkim à 65 km de Gangtok, que l’on peut visiter librement sauf qu’il n’y a rien à visiter. Pour aller plus loin dans le nord, il est nécessaire de passer par une agence de voyages. Beaucoup de touristes vont dans la Yumthang valley et dans la Chopta valley, sur 3 jours et paient plusieurs milliers de roupies juste pour rester quelques heures sur place. En demandant l’avis d’un Français, il n’a pas été enthousiasmé plus que cela ; et en demandant conseil aux prêtres de l’église, ils m’ont dit que ce n’était pas le meilleur moment (en avril lorsqu’il encore de la neige et que les fleurs sont écloses). Bref, je préfère garder mon argent pour autre chose.
Fin de ma visite
Le Sikkim est une région que j’ai bien aimée, et je rends grâce pour la communauté catholique qui m’a chaleureusement accueilli ; ce qui m’a permit de découvrir un peu la vie locale. J’aurais aimé aller dans le nord et monter en altitude, mais à cause des restrictions du gouvernement et des prix élevés demandés aux touristes par les agences de voyages, j’ai préféré ne pas le faire ; sachant que les rencontres humaines sont pour moi plus importantes que d’aller admirer les paysages. J’espère que j’aurais l’occasion d’y revenir un jour mais… pas avant un délai de carence de 3 mois (encore une restriction du gouvernement).