Inde – Visite du Tamil Nadu

(Lundi 27 octobre – lundi 10 novembre 2014)

La fin de mon visa expire bientôt, et je suis toujours bien au sud de l’Inde. Ma visite du Tamil Nadu va donc être assez sportive.

L’état du Tamil Nadu est très différent du Kerala (état riche), c’est un état beaucoup plus pauvre économiquement, mais beaucoup plus riche historiquement et spirituellement. Les routes sont moins carrossables, beaucoup de gens mendient et dorment dans la rue (je n’ai pas le souvenir d’en avoir vu dans le Kerala), les constructions sont dans l’ensemble plus dégradées et les contacts avec les habitants différents (les Tamouls sont plus doux que ceux de l’état du Karnataka). Lorsqu’un chauffeur de rickshaw vous propose ses services et que vous lui dites non, il vous dit merci et n’insiste pas. J’ai l’impression de vivre dans un autre pays.

Madurai

C’est repartit pour 8 heures de bus avec une arrivée cette fois vers 16h. Cette ville est située en plein milieu du sud de l’inde.

Madurai est surtout connu pour son immense temple du XVI ème siècle (Sri Meenakshi) situé en plein centre ville. A découvrir si l’on est de passage dans la région. De tous les temples que j’ai visité (Karnataka et Kerala), je n’en jamais vu d’aussi beau que celui-là et avec des peintures au plafond. En me promenant dans la ville, j’ai aussi découvert un autre temple (Balaji) tout aussi beau qui mérite d’être visité. Si tous les temples du Tamil Nadu sont comme ceux-ci, je vais me régaler ! Comme toujours les photos sont interdites.

Rameswaran

Rameswaran

4 heures de train pour atteindre cette ville située sur une ile en face du Sri Lanka. Me voilà donc situé sur la côte est. La traversée du train au dessus de l’eau sur 2 km est vraiment impressionnante, du fait de la structure ultra simplifiée du pont (des piliers, 2 poutres en métal sur la tranche et enfin les rails par-dessus). Les bas côtés n’existent pas.

C’est un des nombreux lieux saint pour les hindou, avec là aussi un magnifique temple dédié à Shiva (Arulmigu Ramanatha Swami Temple) et des centaines de fidèles qui font le déplacement non seulement pour aller prier mais aussi pour aller se purifier dans la mer à proximité. Cela met une ambiance très particulière à la ville. Les quartiers de cette ville sont variés : on passe facilement de la rue goudronnée avec des habitations en béton à des rues sablées avec des maisons de construction très légères (avec des feuilles de cocotiers ?). Il y a beaucoup de personnes qui mendient et qui dorment dans la rue.

La messe : grâce à mon GPS, j’ai trouvé une petite église à 20 mètres du bord de mer, perdu dans un quartier, pas trop loin de mon logement. Par chance j’arrive juste au moment de la messe à 17h30. Je rencontre aussi des sœurs missionnaires salésiennes de Marie Immaculée, la même communauté que celle qui est dans ma ville ! La responsable a d’ailleurs été étonnée de voir un étranger dans cette église. C’est la première fois que je vois une église (saint Antoine) aussi près du bord de mer et avec des bateaux parqués sur le sable juste devant la porte d’entrée !

Etant en juste en face du Sri Lanka, j’en profite pour aller au bout de l’île et faire une longue marche sur la plage (16 km) dans un endroit désertique. En fait, je n’ai pas pu aller jusqu’au bout car c’était vraiment très loin. Pour le GPS j’étais dans l’eau ! Enfin, j’ai tout de même croisé un hameau appelé Daneshkodi (auparavant c’était un village qui a été détruit par un ouragan en 1964 et qui n’a jamais été reconstruit) perdu au milieu du sable et j’en ai profité pour me baigner. Au total 16 km parcouru sur le sable.

Pour aller au bout de l’île, prendre le bus 3 de la station de train et descendre à Danuskodi (terminus). Pour continuer la route, prendre un 4×4 (mini bus ou jeep) qui vous emmèneront plus loin à 5 km au petit hameau. Ensuite, des kilomètres de sable et du silence. Il est possible de se baigner dans la mer.

C’est un endroit que j’apprécie beaucoup du fait que cela soit une ile, de profiter d’un air non pollué en dehors du centre ville et surtout du silence.

Tiruchchirappalli (Trichy)

7 heures de train pour rejoindre cette ville. Etant arrivé le soir, j’y suis resté une nuit. Le lendemain, direction Valankanni via Thanjavur. Etant dans la ville, je prends une tout de même une demi-journée pour visiter les 2 choses à voir :

– le fameux rocher Rock Fort en plein milieu de la ville  et son tout petit temple dessus. En fait, il faut traverser un premier temple, puis monter des escaliers pour accéder à un second temple non accessible au non hindou et gravir encore des marches taillées dans le rocher pour admirer la ville polluée. C’est 3 roupies l’accès, plus 20 roupies si vous avez le malheur de dire que vous avez un appareil photo voire un smartphone. Personnellement, ce rocher ne présente aucun intérêt et payer 20 roupies pour les photos, c’est pour moi carrément du vol (on paye pour des choses qui ne coûtent rien aux locaux).

– le temple Sri Ranganathaswamy à Shrirangam (à 6 km au nord du centre ville) : le temple étant en travaux pour plusieurs mois, l’on ne voit pas grand chose. Ce qui est ahurissant, c’est que l’on doit payer un droit d’entrée. J’ai pu passer outre, mais cela n’a pas été le cas pour 2 Malaisiens. Ce temple n’a rien d’intéressant architecturalement. En visitant celui de Madurai, c’est comme si vous avez visité celui-ci.

En conclusion : ne pas s’arrêter à Tiruchchirappalli, c’est une perte de temps, malgré les éloges des guides touristiques.

Thanjavur (Tanjore)

A 50 km à l’est de Tiruchchirappalli, Thanjavur possède un ancien temple (Brihadeeswarar temple) du 2ème siècle très bien conservé à 1 km de la gare ferroviaire. A visiter, l’entrée est libre. Il y a aussi le palace complex. C’est un espace composé de différe tents bâtiments (une galerie d’art, une petit tour et autres). A moins d’aimer les galeries d’arts, ce lieu ne vaut pas la peine d’être visité. Après un arrêt rapide, je poursuis donc mon chemin pour arriver le soir à Velankanni.

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Velankanni

Ce que Lourdes est à la France, Velankanni est à l’Inde avec 2 millions de pèlerins par an. Et par pur hasard, je me retrouve sur ce lieu pour la fête de la Toussaint et des défunts. Je reste donc 3 nuits.

En arrivant par bus, un Indien m’a donné tous les bons conseils pour ne pas me faire arnaquer. En fait, il suffit d’aller au centre d’informations du sanctuaire et de s’enregistrer afin d’avoir son logement. Le hic, ce n’est pas facile en pleine nuit de trouver son logement au milieu de dizaines de bâtiments. Enfin, après avoir un peu tourné en rond et demandé à plusieurs personnes, il y en a un qui a bien voulu m’accompagner. De jour, j’ai bien vu le nom du bâtiment inscrit sur les murs en différentes langues. En anglais, il faut carrément lever la tête et lire sur la façade du troisième étage ! Dur dur l’arrivée. Mais bon, je suis tout de même content d’être sur un lieu d’apparition et de prières.

L’histoire :

Au VIème siècle, Notre-Dame est apparu avec son bébé à un garçon hindou livrant du lait à un homme et lui demanda de lui donner du lait pour son Fils. Ce que fit le garçon. A son arrivé chez l’homme, hindou lui aussi, il s’excusa du retard et de la quantité de lait réduite dû à « l’incident » sur le parcours. Après inspection de la quantité de lait livré, l’homme s’aperçut que le pot était plein et réalisa que quelque chose de miraculeux s’était produit. L’homme alla avec le garçon sur le lieu d’apparition et Notre-Dame leur apparut une nouvelle fois. Apprenant les événements, les catholiques locaux demeurèrent extatiques. Le lieu d’apparition étant un réservoir appelé Notre-Dame.

Des années plus tard, Notre-Dame apparut de nouveau à un garçon estropié qui vendait du beurre près d’un square aux alentours de Velankanni. Elle lui demanda du beurre pour son bébé, ce qui fit le garçon. Elle lui demanda aussi d’informer un homme catholique fortuné vivant près de Nagapattinam. Ne réalisant pas la guérison de sa jambe, le garçon se leva et commença sa course. Cet homme, a eu la nuit précédente une vision de Notre-Dame lui demandant de lui construire une chapelle. Ensemble, ils retournèrent sur le lieu d’apparition. Notre-Dame leur apparut à tous les deux, et l’homme lui érigea une chapelle sur le lieu de la deuxième apparition. Cette chapelle devient une place sainte de vénération et désormais Notre-Dame pris le nom de Mère de la bonne santé.

Peu d’années après, Notre Mère de la Miséricorde sauva de la tempête des vendeurs matelots portugais qui avait ravagé leur navire. Arrivant au large de Velankanni, ils apprirent par un pêcheur de l’existence de la chapelle. Pour la remercier, sur le trajet du retour, ils lui construisirent une chapelle permanente et la dédia à Notre-Dame le 8 septembre pour célébrer la fête de sa nativité et pour faire mémoire de leur sauvetage.

Velankanni est une petite ville avec une rue principale étroite, commerciale, à double sens de circulation, fréquentée par tous les véhicules. Le sanctuaire se trouve au bout non loin de la plage.

Le sanctuaire est composé principalement d’une basilique dédiée à Notre-Dame de la Santé, sur 2 étages pour dire 2 messes en même temps et à l’arrière une petite chapelle. L’accès à la partie supérieure se fait par deux rampes. Cela me rappelle le sanctuaire de Lourdes mais en plus petit. En soi le bâtiment est assez moderne, tout de blanc vêtu. Au départ de cette petite esplanade, l’on accède au « holy path », à un long chemin sablé pour faire son chemin de croix à genoux sur plus de 600 mètres… Au bout, se trouve une chapelle qui indique l’endroit où Marie est apparue. A droite de la chapelle une statue de Marie indique l’emplacement de la 2ème apparition (Saint Mary’s tank). A gauche, le lieu pour prendre de l’eau sainte. Peu avant la fin du chemin sablé, se trouve à droite une immense basilique moderne dédiée à Mary morning star, pour les grands rassemblements. L’intérieur est assez impressionnant, la voute est d’un seul tenant (aucun pilier pour la soutenir). Tiens cela me rappelle la basilique saint Pie X à Lourdes mais en nettement plus jolie. Et pour finir, tout autour de cet ensemble, des bâtiments administratifs, une chapelle pour se confesser et plein de logements pour se loger, géré par le sanctuaire (sans compter tous ceux qui sont privés). Se trouve là aussi une maison des sœurs Missionnaires de la charité.

Le week-end est le meilleur moment pour participer plus pleinement à la vue du sanctuaire, il y a tous les vendredi-samedi-dimanche la procession aux flambeaux, ainsi qu’une procession de Marie dans les rues les premiers samedis du mois.

Le gros point noir pour moi de Velankanni (c’est juste un constat que je fais) : l’on pourrait s’attendre lorsque l’on vient dans un sanctuaire trouver un lieu de recueillement et des espaces avec du silence. Et bien non, c’est impossible dans le sanctuaire. Il y a du bruit de 5 heures du matin et ce jusque vers minuit. A 5h30 les hauts parleurs extérieurs de la basilique diffusent à plein volume le chapelet, suivi de la messe de 6 heures, puis celle de 8 heures, ensuite, ce sont les klaxons permanent des véhicules, des commerces qui mettent leur musique avec un volume élevé, puis le soir rebelote avec la messe du soir, des processions du week-end à 21h et enfin des Indiens qui parlent à haute voix tard le soir (ils se couchent tard et se lèvent tôt). J’ai posé la question à un prêtre qui connaît les lieux : existe-il un endroit pour prier en silence (aucun bruit) ? Il m’a dit non. Lorsqu’un temps d’adoration est proposé, il est systématiquement animé de bout en bout (pas une minute de silence). Du coup je n’y suis pas allé…

Au final j’y suis resté 3 jours, et en suis reparti encore plus fatigué !

Plat français

Puducherry (Pondichery)

Après une arrivée difficile (j’ai eu du mal à trouver un logement car tout était plein ou à des prix hors de mon budget), je retrouve du silence dans une guesthouse de luxe (comme celle de Kumily mais en mieux) pour un prix raisonnable, géré par l’ashram Aurobindo. J’y reste 2 nuits.

Puducherry est une ancienne colonie française ; le quartier français est situé le long de la mer. Je trouve donc des noms de rues en français, des établissements français, des routes très bien goudronnées, des trottoirs praticables, la messe en français (par un prêtre indien à Notre Dame des anges) et très peu de blancs et personnellement aucun commerce géré par des Français. J’ai tout de même trouvé une boulangerie qui proposait des viennoiseries à la française. J’en ai bien profité même si c’est moins bon qu’en France. Une fois sorti du quartier français, l’on retrouve l’environnement indien. Puducherry n’offre rien d’intéressant à visiter sauf peut-être la seule basilique en Inde dédié au Sacré-cœur de Jésus.

J’ai pris aussi une journée pour visiter Auroville, un village expérimental unique au monde.

Tiruvannamalai

Passage éclair dans cette ville (1 heure seulement) pour visiter un ancien grand temple (Sri Ranganathar Swamy temple) dédié à Shiva. Il est situé au pied de la montagne sacré Arunachala où Shiva s’est manifesté dans une colonne de lumière pour régler un différent entre Bhrama et Vishnou. A la suite de cette manifestation, la montagne s’est formée. C’est un des 5 lieux saints pour les shivaïtes. L’architecture du temple est simple, l’intérieur du sanctuaire est très sombre (l’entrée est payante, j’ai juste regardé de l’extérieur). N’y trouvant rien d’exceptionnel dans ce temple, je ne m’y suis pas attardé d’autant que pour continuer ma route, le choix des trains était limité à 2 dans l’après-midi.

Vellore

Situé au Nord de Tiruvannamalai, Vellore est surtout connu pour le temple Sri Laxmi Narayani situé à Thirumalaikodi à 8 km au sud. Là aussi, la misère pour trouver un logement, tous éparpillés dans la ville. Tout est plein. En fait, la première lodge que j’ai trouvé avait de la place. Avant de la prendre, j’avais préféré en faire d’autres pour essayer de trouver moins cher (et de connaître les prix pratiqués). Lorsque j’y suis revenu 2 heures après, il n’y avait plus de place… J’ai du me résigner à aller dans un hôtel de luxe et choisir non pas la chambre premier prix (tout était pris) mais d’une catégorie encore supérieure. Pour relativiser les choses, cette chambre de luxe ne m’a coûté que 33 euros. En France, c’est le prix du confort de l’hôtel Formule 1, en Inde, c’est le luxe.

Le lendemain matin, je suis donc allé visiter ce fameux temple Sri Laxmi Narayani, plus connu sous le nom de golden temple. C’est un minuscule temple recouvert de plaques d’or construit en 2007. Il est situé au milieu d’un immense jardin, où l’on fait le tour avant d’y entrer. Ayant beaucoup de visiteurs (comme le Iskon Temple de Bengaluru), tout est parfaitement cadré. La seule chose que l’on peut garder avec soi est son argent et ses papiers. Tout le reste va à la consigne. Et pour ceux qui tenteraient de frauder, 2 check point à passer avec fouille au corps ! Certains mettent une journée pour pénétrer dans le minuscule temple, moi j’ai mis 2 heures en prenant mon temps pour faire le parcours avec quelques visiteurs (ouf, je n’ai pas eu de la foule). Ayant visité ce que je voulais, plus vite que je ne l’avais pensé, j’ai donc décidé de partir dans la foulée pour continuer ma route et éviter de payer une deuxième nuit de luxe.

Construire un temple en or et surtout dépenser des millions de dollars pour un lieu de culte, quelle idée surprenante ! En soi le temple n’offre rien d’intéressant architecturalement, et de voir de l’or en quantité m’a un peu écœuré (tout comme de voir certaines choses en quantité). L’on pourrait s’attendre à quelque chose de grandiose, et bien non, c’est minuscule. Et dire que certains peuvent faire la queue pendant des heures pour rester quelques poignées de secondes devant le sanctuaire…

Le gourou qui a créé ce lieu s’est vu poser un jour la question suivante : « Pourquoi créer un temple en or et non pas des écoles et des hôpitaux ? » La réponse du gourou : « Tout ce qui sort de ce lieu permet de construire des centaines d’écoles et d’hôpitaux ». Cette histoire fait partit des écrits du gourou, affichés sur des panneaux le long du parcours qui mène au temple. Comme la plupart des temples modernes, l’on met bien en évidences toutes les activités caritatives, afin d’inciter les visiteurs à donner de l’argent. L’on n’oubliera pas bien sûr le passage obligé devant les boutiques du temple.

Le temps est court pour prendre le prochain train du début d’après midi. Aussi je prends un rickshaw pour rejoindre la gare à 6 kilomètres du centre. Pas de chance, le rickshaw perd son chargement de carrelages (il était garé sur une petite pente), aussi je prends un autre rickshaw. Sauf, que dans la précipitation, j’ai laissé mon smartphone dans le premier rickshaw. J’ai bien demandé au chauffeur du deuxième rickshaw de faire immédiatement demi-tour, mais il a continué sa route. En fait, il ne parlait pas anglais, ce qui explique qu’il ne pas obéit. J’ai tout de même continué ma route, abandonnant mon smartphone premier prix… Mon passage à Vellore aura été bien douloureux pour mon budget.

Sanctuaire San Thome

Chennai (Madras)

Sitôt arrivé, me voilà perdu dans la grande capitale du Tamil Nadu. Aussi, je ne m’éloigne pas de la gare et cherche un logement à proximité. Par chance, il y a des dizaines de logements et un Indien se propose même de m’emmener de faire le tour les lodges et je fini par trouver une chambre de libre (et je revois mon budget à la hausse). J’y reste 4 nuits. Je rachète un smartphone basique, et ré ouvre une ligne de téléphone pour avoir internet. Me voici de nouveau indépendant.

Le seul lieu intéressant à visiter est le sanctuaire où repose l’apôtre saint Thomas. Ce lieu fait partit des 3 lieux où une basilique a été construite sur la tombe d’un apôtre (avec saint Pierre à Rome et saint Jacques à Compostelle). Saint Thomas, est arrivé en Inde en 52 pour évangéliser et périt d’un coup de lance en 72 sur le mont saint Thomas (à quelques kilomètres du sanctuaire). C’est un tout petit sanctuaire, où il fait bon de prier dans le silence (enfin !). Cette basilique (qui est aussi la cathédrale), possède même un orgue (le premier que je vois depuis que je suis arrivé en Inde) et j’ai pu avoir une messe comme en France. Ca change vraiment des messes animées avec un synthétiseur (souvent j’ai l’impression de me retrouver dans une discothèque catholique). La majeure partie des restes de saint Thomas, se trouve actuellement dans la basilique San Thommaso apostolo dans la province d’Abruzzo en Italie.

Autre lieu que je n’ai pas visité : Goa où repose le corps de saint François-Xavier, qui venait régulièrement prier auprès de saint Thomas.

Sur le mont dit Saint Thomas, se trouve une petite chapelle, qui contient non seulement quelques reliques de saint Thomas, mais aussi celui des 11 autres apôtres et ceux de centaines de saints allant de saint Pierre jusqu’à celui de mère Teresa !

Autre curiosité à Chennai : Marina beach, une des plus grandes plages du monde (13 km). Comme partout en Inde, la plage est jonchée de détritus…

Voir les photos du Tamil Nadu.

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